C'est ce qui ressort des données du service européen Copernicus publiées suite à un deuxième mois d'octobre particulièrement chaud.
Cette COP, qui s'ouvrira le 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, portera sur la recherche d'un nouvel objectif de financement pour permettre aux pays en développement de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de s'adapter au changement climatique.
Selon Copernicus, le mois d'octobre 2024 a été le deuxième plus chaud jamais enregistré dans le monde, après octobre 2023, avec une température moyenne de 15,25 °C. Cela représente une hausse de 1,65 °C par rapport aux niveaux préindustriels de 1850-1900, avant l'utilisation massive des énergies fossiles qui a fortement réchauffé l'atmosphère et les océans.
Cette valeur symbolique correspond à la limite la plus ambitieuse fixée par l'accord de Paris de 2015, visant à contenir le réchauffement bien en dessous de 2 °C et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5 °C.
Cet accord historique fait cependant référence à des tendances climatiques de long terme : il faudrait que la moyenne dépasse 1,5 °C pendant 20 à 30 ans pour considérer que cette limite a été franchie.
Les effets mortels du réchauffement ont encore été illustrés récemment par des inondations dans le sud de l'Espagne, qui ont fait plus de 200 morts, principalement dans la région de Valence.
Les scientifiques s'accordent à dire que les précipitations extrêmes deviennent plus fréquentes et intenses sur une grande partie de la planète en raison du changement climatique.
Une atmosphère plus chaude retient davantage d’humidité, et le réchauffement des océans affecte également la distribution des précipitations et l'intensité des tempêtes. Le mois dernier a ainsi été le deuxième mois d'octobre le plus chaud jamais enregistré pour la température de surface des océans.