
Près de la moitié des habitants de La Réunion, soit environ 450 000 personnes, ont été contaminés par le chikungunya en 2025.
Il s’agit de l’épidémie la plus importante observée sur l’île depuis plus de vingt ans. Cette maladie virale transmise par le moustique-tigre a connu une intensité exceptionnelle, dépassant celle de la flambée de 2005-2006. Au plus fort de l’épidémie, en avril, les infrastructures de santé et l’économie locale ont été fortement sollicitées.
Pour évaluer l’ampleur réelle de la circulation du virus, les chercheurs ont analysé plus de 1 500 échantillons sanguins afin de mesurer la présence d’anticorps. En cumulant cette épidémie avec celle de 2005-2006, qui avait touché environ un tiers de la population, l’étude de séroprévalence conclut qu’environ 66 % des habitants de La Réunion possèdent des anticorps contre le chikungunya.
Selon Santé publique France, ce niveau élevé d’immunité collective devrait limiter la survenue d’un nouvel épisode épidémique majeur à court terme, le risque d’une épidémie de grande ampleur en 2026 étant jugé faible.









