
C'est une page de l'histoire urbaine de Calcutta qui se tourne. Après les tramways, les célèbres taxis jaunes de la mégapole indienne disparaîtront progressivement, jugés trop polluants, trop vétustes et dépassés.

Des enjeux environnementaux et technologiques
Cependant, la lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions de carbone -l’Inde visant la neutralité carbone d’ici 2070- ont scellé le sort de ces taxis.
Toutefois, la pollution n'est pas la seule cause de leur disparition.

"C’est la fin..."
Kailash Sahani, chauffeur depuis 40 ans, confie son attachement à son véhicule:
J’aime ma voiture comme mon fils. Elle est simple et peut tout transporter, mais elle n’a ni électronique ni fioritures.
Même les plus jeunes chauffeurs s’inquiètent. Abu Taher Khan, 22 ans, déplore:
Je vais perdre mon emploi lorsque la licence de ma voiture expirera dans deux ans.
Avec une flotte qui comptait plus de 18 000 véhicules avant la pandémie et qui est tombée à seulement 3 000 aujourd’hui, l’avenir des taxis traditionnels semble compromis.