Tchébourachka, un petit animal poli et maladroit aux grandes oreilles qui habitait dans un carton d'oranges et dont le meilleur ami était le crocodile Guéna, a vu le jour en 1966, grâce à un livre de l'écrivain soviétique Edouard Ouspenski.
Quelques années plus tard, son histoire sera adaptée à l'écran et Tchébourachka deviendra vite l'un des personnages préférés de dessins animés dans l'URSS. Tchébourachka est devenu en 2004 la mascotte officielle de la sélection russe aux Jeux olympiques d'Athènes.
Dans le film, l'action se déroule dans un arboretum de Sotchi, sur les rives de la mer Noire, où Tchébourachka est emmené par une tornade, avec des tonnes d'oranges. Il y rencontre Guéna, un jardinier au comportement souvent hostile digne d'un crocodile.
Grâce à cette rencontre, tout change dans la vie de Guéna: il arrive enfin à améliorer ses relations avec sa fille, chocolatière, l'aide à sauver sa petite boutique face à une tentative d’absorption par une grande fabrique de chocolat, et retrouve des amis et la joie de vivre.
Une tendance qui va ravir les distributeurs de films russes dont les recettes ont baissé de 42% en 2022 après la suspension par Hollywood de la sortie de ses films, en réaction à l'offensive russe en Ukraine fin février, selon EAIS.