F1: Le pilote algérien Isack Hadjar prêt à défier Verstappen chez Red Bull

14:325/12/2025, vendredi
AFP
Le pilote français de l’écurie RB, Isack Hadjar, arrive pour participer à la première séance d’essais libres avant le Grand Prix de Formule 1 d’Italie sur le circuit de l’Autodromo Nazionale di Monza, à Monza, dans le nord de l’Italie, le 5 septembre 2025.
Crédit Photo : Marco Bertorello / AFP
Le pilote français de l’écurie RB, Isack Hadjar, arrive pour participer à la première séance d’essais libres avant le Grand Prix de Formule 1 d’Italie sur le circuit de l’Autodromo Nazionale di Monza, à Monza, dans le nord de l’Italie, le 5 septembre 2025.

Isack Hadjar, pilote franco-algérien de 21 ans, rejoindra Max Verstappen chez Red Bull la saison prochaine. Connu pour son mental solide et sa capacité d’adaptation, il aborde ce défi majeur avec lucidité. Dixième du Championnat avant Abou Dhabi, il sait qu’il ne pourra rivaliser immédiatement avec le quadruple champion du monde, mais entend tirer parti de cette opportunité unique. La nouvelle réglementation de 2026, l’appui du patron français Laurent Mekies et la confiance d’Helmut Marko pourraient jouer en sa faveur.

Un mental forgé pour la compétition


Un énorme défi attend Isack Hadjar, pilote franco-algérien de 21 ans. Il deviendra la saison prochaine le nouveau coéquipier du Néerlandais Max Verstappen chez Red Bull. Mais le jeune pilote semble armé pour tenir son rang face au quadruple champion du monde.


Cinq pilotes ont échoué avant lui face à "Mad Max" depuis 2016. Hadjar espère faire mieux que Pierre Gasly, Alex Albon, Sergio Pérez, Liam Lawson ou Yuki Tsunoda. Dixième du Championnat avant le dernier Grand Prix à Abou Dhabi, il avance avec une détermination rare.


"Ma carrière est basée sur la frustration, la colère de ne pas avoir les mêmes moyens que les autres pilotes (...). Mentalement, il n'y a pas plus solide que moi sur la grille"
, déclarait-il.

Son abandon lors du tour de formation en Australie l’a montré. Beaucoup de rookies auraient douté. Hadjar, lui, a réagi immédiatement, inscrivant ses premiers points dès la troisième course.


"Capable de bousculer Verstappen"


"Isack est très solide. Il est de la même trempe que Verstappen. Je pense qu'il peut réussir et qu'il est capable de bousculer Verstappen"
, analyse Franck Montagny, consultant Canal+, présent aux Émirats.

Hadjar reste conscient de l’ampleur du défi.


"Il est meilleur dans tous les domaines (...) donc pour l'instant, ce n'est pas possible"
de le battre, reconnaît-il.

Mais le Franco-Algérien voit dans cette difficulté une chance d’apprendre plus vite.
"C'est une opportunité de fou"
, souligne-t-il.

Son sens de l’adaptation constitue aussi un atout majeur.
"Ce n’est pas qu’une question de qualité mais d’adaptabilité. Isack s’adapte très bien au changement"
, rappelle Montagny.

Nouvelle réglementation, nouvelles opportunités


La réglementation technique 2026 bouleversera les monoplaces et pourrait réduire l’avance de Verstappen.


"On part d'une feuille blanche. Le timing serait idéal car il n'y aura pas encore eu l'effet Verstappen sur la voiture"
, analyse Hadjar.

Autre avantage: la présence du patron français Laurent Mekies, déjà à ses côtés chez Racing Bulls en début d’année.
"C'est toujours plus facile de s'exprimer dans sa langue maternelle"
, souligne Montagny.

Helmut Marko apprécie aussi le jeune pilote, qu’il avait recruté en 2022 et surnomme
"le petit Prost".

Hadjar, proche de Verstappen, se prépare désormais à l’affronter.
"Ce sont des pilotes de qualité qui se sont retrouvés au côté de Max et qui se sont fait battre. Ça met le doute (...) Donc autant y aller maintenant !"

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