
L'ex-patron du football espagnol Luis Rubiales s'est défendu pied à pied mardi à son procès pour le baiser imposé à Jenni Hermoso en 2023, assurant être "absolument sûr" que la joueuse avait consenti et niant toute pression pour étouffer le scandale.
"Aucune importance"
Interrogé aussi sur le communiqué diffusé par la RFEF après la finale pour tenter de circonscrire le scandale, et validé du bout des lèvres par Jenni Hermoso, Luis Rubiales a affirmé n'avoir pas participé à sa rédaction, tout en reconnaissant en avoir eu l'idée.
"Je me suis trompé"
Le parquet, qui présente en Espagne ses conclusions avant le procès, réclame une peine de deux ans et demi de prison à son encontre (un an pour agression sexuelle et un an et demi pour les pressions exercées sur la joueuse).
"Rubi", comme le surnomment ses proches, un ancien joueur professionnel âgé de 47 ans, était arrivé en mai 2018 à la présidence de la RFEF, qu'il dirigeait d'une main de fer.
Il est également mis en cause dans un autre dossier, une enquête pour corruption dans une affaire de contrats irréguliers lorsqu'il était à la tête de la RFEF entre 2018 et 2023.