
Le Président turc Recep Tayyip Erdogan. Crédit photo : AA
Le chef de l'État turc s'exprimait, lundi, à Ankara à l'issue de la réunion du cabinet présidentiel.
Les propos du président turc surviennent après que Rasmus Paludan, le chef du parti d'extrême droite danois Stram Kurs (ligne dure), sous protection policière et avec l'autorisation du gouvernement suédois, a brûlé samedi un exemplaire du Coran devant l'ambassade de Türkiye à Stockholm.
En juin dernier, la Türkiye et les deux pays nordiques ont signé un mémorandum pour répondre aux préoccupations légitimes d'Ankara en matière de sécurité, ouvrant ainsi la voie à leur adhésion éventuelle à l'Otan.
Cependant, les récentes manifestations provocatrices organisées par des partisans de groupes terroristes et des personnalités islamophobes à Stockholm, ont conduit les dirigeants turcs à mettre fortement en doute l'engagement de la Suède à prendre les mesures nécessaires pour obtenir l'adhésion à l'Otan.
À la tête de la Türkiye depuis 2003 - d'abord en tant que premier ministre puis, depuis 2014, en tant que président - Recep Tayyip Erdogan a affirmé vouloir élever le pays au niveau des États les plus puissants du monde.
