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Appel à la fin des "ingérences" en Libye

Un appel à la fin des "ingérences" extérieures dans la crise libyenne a été lancé lundi à Brazzaville, à l'issue d'une réunion du Comité de haut niveau de l'Union africaine (UA) sur ce pays nord-africain déchiré par une guerre civile depuis 2011.

10:53 - 6/02/2024 الثلاثاء
MAJ: 11:15 - 6/02/2024 الثلاثاء
AFP
La 9ème réunion du comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye a débuté ce lundi 05 février 2024 à Brazzaville, en Congo, sous le haut patronage de M. Sassou NGuesso, Président dudit comité, Président de la République du Congo.
Crédit Photo : Présidence de Congo /
La 9ème réunion du comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye a débuté ce lundi 05 février 2024 à Brazzaville, en Congo, sous le haut patronage de M. Sassou NGuesso, Président dudit comité, Président de la République du Congo.

Cette réunion, la neuvième depuis la création de ce comité de l'UA présidé par le chef de l'Etat congolais Denis Sassou Nguesso, était organisée en prélude à une conférence de réconciliation inter-libyenne prévue le 28 avril à Syrte, en terre libyenne.


"Les membres du Comité ont réaffirmé leur soutien au processus politique mené par la Libye, qui a pour but de conduire à des élections générales devant permettre d'unifier le gouvernement"
, indique le communiqué final lu par Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères.

Depuis la chute du dirigeant Mouammar Kadhafi, tué lors d'une révolte populaire en 2011, la Libye, minée par les violences fratricides et les divisions, est gouvernée par deux exécutifs rivaux: l'un à Tripoli (Ouest), dirigé par Abdelhamid Dbeibah et reconnu par l'ONU, l'autre dans l'Est, incarné par le Parlement et affilié au camp du maréchal Haftar, dont le fief est à Benghazi.


Le Comité, ajoute le texte,
"a renouvelé son appel à tous les acteurs extérieurs pour qu'ils cessent leurs ingérences dans les affaires internes de la Libye, ingérences qui (...) portent préjudice aux intérêts fondamentaux du peuple libyen, à ses aspirations légitimes, à la stabilité, à la paix et au développement".

Denis Sassou Nguesso a ainsi commenté:


L'exigence et l'urgence d'une solidarité plus agissante nous interpellent tous.

"Levier de réconciliation"


A l'ouverture des travaux, il avait rappelé avoir
"toujours privilégié le dialogue inclusif inter-libyen comme levier de réconciliation et préalable au processus électoral".

"Aucune initiative ne sera plus forte que celle qui viendra du coeur et de la raison des frères libyens eux-mêmes. Le temps de la guerre est inexorablement révolu",
avait-il ajouté, qualifiant la guerre en Libye de
"tragédie".

Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA, a également souligné que
"la crise libyenne a trop duré et coûté trop cher à son peuple".
Elle a selon lui nourri
"le terrorisme au Sahel" et ses conséquences "en termes de destructions politiques et d'instabilité".

Selon l'UA, la crise libyenne est multidimensionnelle: militaire, sécuritaire, politique, institutionnelle, économique et financière.

Outre Sassou Nguesso et Faki Mahamat, la réunion de Brazzaville a également vu la participation du président en exercice de l'UA, Azali Assoumani des Comores, du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Libye, Abdoulaye Bathily, ainsi que du président du Conseil d'État libyen, Mohammed el-Menfi.


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