Mardi, 323 Nigérians, en majorité des femmes, ont été renvoyés dans leur pays depuis les aéroports de Tripoli (nord-ouest) et de Benghazi (nord-est).
Le nouveau groupe de migrants égyptiens, tous des hommes dont certains encore mineurs, seront eux aussi reconduits à la frontière terrestre avec leur pays.
Passeurs et trafiquants profitent du climat d'instabilité qui règne en Libye depuis la chute du régime de l'ancien dictateur, Mouammar Kadhafi, en 2011. Le pays, divisé entre autorités rivales à l'est et à l'ouest, est situé à quelque 300 kilomètres des côtes italienne et est devenu une plaque tournante pour des dizaines de milliers de candidats à l'émigration clandestine.