
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman, a eu lundi un entretien avec le président du Conseil souverain de transition du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, consacré aux moyens de rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays.
Selon l’Agence de presse saoudienne (SPA), les échanges ont porté sur la situation actuelle au Soudan ainsi que sur les initiatives visant à instaurer la paix et la sécurité, sans autres précisions.
Riyad fait partie du mécanisme international dit "Quad", aux côtés des États-Unis, de l’Égypte et des Émirats arabes unis. En septembre, ce groupe a proposé un plan prévoyant une trêve humanitaire de trois mois, considérée comme une première étape vers un cessez-le-feu durable et une transition de neuf mois débouchant sur la formation d’un gouvernement civil indépendant.
Sur les 18 États que compte le Soudan, les Forces de soutien rapide (FSR) contrôlent l’ensemble des cinq États du Darfour à l’ouest, à l’exception de certaines zones du Darfour-Nord toujours tenues par l’armée. Cette dernière exerce, de son côté, son autorité sur la majorité des territoires des 13 autres États, au sud, au nord, à l’est et au centre du pays, y compris la capitale, Khartoum.
La guerre opposant l’armée soudanaise aux FSR, déclenchée en avril 2023, a causé des milliers de morts et entraîné le déplacement de millions de personnes.









