Il y a eu des engagements de vote qui n'ont pas été respectés dans la pratique.
Il ne sera pas facile de changer un système dans lequel les hommes politiques se sont enrichis aux dépens des Argentins.
"Pouvoirs délégués" en vain
Les députés avaient repris mardi l'examen épineux, par moments article par article, de l'ambitieuse loi dite "Omnibus" de M. Milei. Initialement 660 dispositions réformant aussi dans l'économie, le commerce, la culture, le pénal, la culture... puis, un projet au fil des semaines détricoté à environ 300 articles.
Mais le vote en soirée sur le détail de la "Loi omnibus" s'annonçait plus compliqué encore: l'opposition modérée, pourtant prête à accompagner les réformes, entendait exiger des modifications, comme sur les privatisations (entre 30 et 40 entreprises visées), ou la répartition de ressources État/provinces.
"Recommencer à zéro"
Chacune des dépenses du gouvernement devra être revue afin d'être conforme à la consigne du président Milei: zéro déficit.