Corée du Sud: 10 ans requis contre l’ex-président Yoon

13:5526/12/2025, الجمعة
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L’ancien président coréen, Yoon Suk-Yeol.
Crédit Photo : X /
L’ancien président coréen, Yoon Suk-Yeol.

En Corée du Sud, une peine de 10 ans de prison a été requise contre l’ancien président Yoon Suk-Yeol dans un procès portant sur la tentative d’instauration de la loi martiale en décembre 2024.

L’équipe d’enquête dirigée par la procureure spéciale Cho Eun-suk a présenté sa demande de peine lors de l’audience de verdict tenue au tribunal du district central de Séoul, dans le cadre du procès relatif à cette tentative.

L’équipe du procureur spécial a estimé que les
"actes constitutifs d’infraction"
reprochés à Yoon
"ont gravement porté atteinte à l’État de droit et à l’ordre public, causant une profonde blessure au sein de la population qui lui avait accordé sa confiance en l’élisant président"
.

Les procureurs ont requis une peine totale de 10 ans de prison, notamment pour des accusations d’
"entrave à une arrestation, violation des droits des membres du cabinet, diffusion de fausses informations à la presse étrangère et destruction de relevés téléphoniques"
.

Yoon est également jugé dans trois autres affaires distinctes en lien avec la tentative d’instauration de la loi martiale.


Déclaration de la loi martiale et procédure de destitution


Alors président en exercice, Yoon Suk-Yeol avait déclaré la loi martiale le 3 décembre 2024, affirmant que
"l’opposition était impliquée dans des activités anti-étatiques"
, avant d’être contraint de revenir sur sa décision après que l’Assemblée nationale a voté sa levée.

À l’issue du vote tenu par l’Assemblée nationale le 14 décembre 2024, Yoon avait été suspendu provisoirement de ses fonctions dans l’attente de la procédure de destitution.

La Cour constitutionnelle a validé cette destitution dans une décision rendue le 4 avril, confirmant son éviction définitive de la présidence.


À la suite de cette destitution, Lee Jae-myung, candidat du Parti démocrate (DP), principale formation d’opposition, a remporté l’élection présidentielle et a officiellement pris ses fonctions après avoir prêté serment au Parlement le 4 juin.


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