
Deux Français ont été blessés lors d’une frappe israélienne ayant ciblé des bâtiments de l’ONU à Gaza, a annoncé ce vendredi le ministère français des Affaires étrangères.
Condamnation des frappes malgré le cessez-le-feu
Lors de son point de presse jeudi, le porte-parole du Quai d’Orsay, Christophe Lemoine, a confirmé que la France condamnait ces attaques israéliennes, malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier.
Il a rappelé que, depuis la reprise des frappes le 18 mars, plus de 700 Palestiniens avaient été tués, selon des sources locales.
Un bilan humain dramatique
Alors que le bilan des victimes continue de s’alourdir à Gaza – avec près de 50 000 morts et plus de 112 000 blessés depuis octobre 2023, selon les données disponibles –, la France appelle au respect du droit international. En avril, elle présidera le Conseil de sécurité de l’ONU.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également visé par une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) en raison de sa guerre contre l’enclave palestinienne.