Un projet international réunissant des experts de six pays s'est tenu à Tunis pendant six jours afin d'aborder la question de l'islamophobie et d'explorer les moyens de la combattre par le dialogue interculturel. Mustafa Kocaoglu, professeur à l'Université Necmettin Erbakan et coordinateur du projet, a expliqué : "Ce projet Erasmus+ KA-153 est soutenu par la Commission européenne et l'Agence nationale turque. Il rassemble des partenaires de Türkiye, Tunisie, Italie, Roumanie, Bulgarie et France." Il a précisé que les participants ont travaillé sur la compréhension du phénomène et la mise en place de solutions adaptées : "Nous avons cherché à identifier ce qu'est l'islamophobie et comment nous pouvons lutter contre elle." Parmi les résultats attendus de cette initiative, Ali Erdem, enseignant en Türkiye et formateur pour les jeunes, a mentionné plusieurs productions concrètes : "Nous allons soumettre un rapport au Conseil de l'Europe, produire un documentaire sur l'islamophobie, ainsi qu'un film de projet." Il a aussi souligné la mise en place de "plateformes en ligne, dont un site web qui restera actif pendant cinq ans, ainsi que des comptes sur les réseaux sociaux pour assurer la diffusion des travaux."
Un projet international réunissant des experts de six pays s'est tenu à Tunis pendant six jours afin d'aborder la question de l'islamophobie et d'explorer les moyens de la combattre par le dialogue interculturel.
Mustafa Kocaoglu, professeur à l'Université Necmettin Erbakan et coordinateur du projet, a expliqué :
"Ce projet Erasmus+ KA-153 est soutenu par la Commission européenne et l'Agence nationale turque. Il rassemble des partenaires de Türkiye, Tunisie, Italie, Roumanie, Bulgarie et France."
Il a précisé que les participants ont travaillé sur la compréhension du phénomène et la mise en place de solutions adaptées :
Nous avons cherché à identifier ce qu'est l'islamophobie et comment nous pouvons lutter contre elle.
Parmi les résultats attendus de cette initiative, Ali Erdem, enseignant en Türkiye et formateur pour les jeunes, a mentionné plusieurs productions concrètes :
Nous allons soumettre un rapport au Conseil de l'Europe, produire un documentaire sur l'islamophobie, ainsi qu'un film de projet.
Il a aussi souligné la mise en place de
"plateformes en ligne, dont un site web qui restera actif pendant cinq ans, ainsi que des comptes sur les réseaux sociaux pour assurer la diffusion des travaux."
Yasin Doganer, représentant de l'association Ahi-Der, a quant à lui insisté sur l'importance des échanges entre les différentes cultures :
En six jours, nous avons vu la différence entre la perception médiatique et politique de l'islamophobie et la réalité ressentie par les populations.
Il a ajouté que le projet ne s'arrête pas là :
"Nous avons décidé de poursuivre ces collaborations avec d'autres pays pour mieux comprendre les différentes cultures et croyances."
Merve Ozsullu, enseignante de langue arabe à l'Université Necmettin Erbakan, a également souligné la portée éducative et informative de l'initiative :
"Ce projet s'intitule "Lutte contre l'islamophobie" et c'est un sujet sensible à l'échelle mondiale. Nous avons travaillé sur un calendrier des fêtes religieuses et sur la production d'un film explicatif."
Ce projet illustre une volonté de sensibilisation et d'action collective contre la montée des préjugés en Europe et dans les pays méditerranéens
. Alors que l'islamophobie est un phénomène de plus en plus préoccupant, ces initiatives permettent d'engager un dialogue entre les cultures et d'encourager une meilleure compréhension mutuelle.
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