
Israël a menacé mercredi de lancer une "nouvelle guerre" à Gaza, dans le but de mettre en œuvre le projet de Donald Trump, qui vise à vider le territoire palestinien de ses habitants. Une menace à mettre à execution si le Hamas ne libère pas des otages avant samedi.
Avant ces déclarations du ministre israélien de la Défense, Israël Katz, le Hamas avait affirmé qu'il ne céderait pas aux menaces de reprise des hostilités formulées par Israël et les États-Unis.
La trêve, qui a permis une pause après 15 mois de guerre, a vu cinq échanges d'otages contre des prisonniers palestiniens. Cependant, la situation est devenue fragile en raison du non-respect des termes de l'accord par Israël. Le Hamas a publié une liste de ces violations, notamment l'insuffisance des aides alimentaires et du carburant, ainsi que le refus d'autoriser l'entrée de tentes. Israël Katz, a déclaré:
Si le Hamas ne libère pas les otages israéliens d’ici samedi, les portes de l’enfer s’ouvriront... comme l’a promis le président américain.
Accusations de violations de l’accord de cessez-le-feu
Accusant Israël de violer l’accord, notamment en bloquant l’entrée de l’aide humanitaire, le Hamas a menacé lundi de ne pas libérer les otages comme prévu. En réponse, Israël et les États-Unis ont exigé du Hamas qu’il respecte ses engagements, sous peine de reprise des combats.
La tension monte
L’appel a préserver la trêve
Le conflit, déclenché par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, a fait 1 210 morts israéliens, principalement des civils, selon un bilan de l’AFP. L’attaque israélienne a fait au moins 48 222 morts palestiniens, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.