La CEDEAO annonce la levée "avec effet immédiat" de plusieurs sanctions imposées au Niger

20:2524/02/2024, samedi
MAJ: 24/02/2024, samedi
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Le vice-président de la Gambie, Muhammad B. S. Jallow (M), reçu par le président de la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Omar Touray (G), et le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yussuf Tuggar (D), lors de la session extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à Abuja, au Nigeria, le 24 février 2024.
Crédit Photo : Kola Sulaimon / AFP
Le vice-président de la Gambie, Muhammad B. S. Jallow (M), reçu par le président de la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Omar Touray (G), et le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yussuf Tuggar (D), lors de la session extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à Abuja, au Nigeria, le 24 février 2024.

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) a annoncé, samedi, la levée de plusieurs sanctions imposées au Niger après que les militaires ont écarté le président Mohamed Bazoum du pouvoir, le 26 juillet dernier.

"Levée des sanctions économiques, réouverture des frontières et survol du pays, avec effet immédiat",
a annoncé la page officielle Facebook de la CEDEAO, rapportant une décision des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO.

Un sommet extraordinaire des dirigeants ouest-africains s'est ouvert, samedi matin, à Abuja au Nigeria, avec comme principal objectif d'examiner la situation politique et sécuritaire dans les pays de l'Afrique de l'ouest, notamment le Mali, le Burkina Faso, la Guinée et le Niger dirigés par des régimes militaires.



Dans son discours d'ouverture de la rencontre, le président en exercice de la conférence des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO et président nigérian, Bola Tunubu, a demandé que l'organisation sous-régionale
"réexamine"
son approche actuelle de la quête de l'ordre constitutionnel dans les quatre pays.

La CEDEAO avait imposé plusieurs sanctions à chacun des pays après la prise de pouvoir par les militaires.

Au Niger ces sanctions prévoyaient, entre autres, la fermeture des frontières terrestres et aériennes, ainsi que la cessation de toutes les transactions économiques, y compris la fourniture du courant électrique.


Protestant contre les mesures imposées à leurs pays, les autorités militaires du Mali, du Burkina et du Niger ont annoncé le retrait
"immédiat"
de leurs pays de la CEDEAO.

Dans un communiqué conjoint, publié le 28 janvier dernier, ces autorités ont accusé la CEDEAO d'agir sous
"l'influence des puissances étrangères"
et de s'être écartée des idéaux ayant servi de base à sa création.

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