
La France a rejeté 1 200 demandes de visa ou d'accréditation présentées par des ressortissants russes, notamment des diplomates et "conférenciers", soupçonnés de vouloir participer à des événements scientifiques ou culturels sur le sol français.
Parmi les profils refusés figurent aussi des hommes et femmes d'affaires, des intervenants à des colloques ou encore des amateurs de festivals. Autre inquiétude : l'arrivée de jeunes diplômés russes de moins de 30 ans, sortis d'écoles de renseignement, envoyés en Europe pour un premier poste. Le manque d'expérience de ces agents rend leur détection plus difficile.
Moscou justifie son offensive par des raisons sécuritaires et historiques, notamment la protection des populations russophones, tandis que Kiev et ses alliés, notamment européens, dénoncent une guerre d'agression illégale visant à remettre en cause la souveraineté ukrainienne.
Malgré plusieurs tentatives de médiation et de cessez-le-feu, les affrontements se poursuivent particulièrement dans l'est et le sud du pays. L'Union européenne, les États-Unis et d'autres alliés ont imposé de lourdes sanctions à la Russie, tout en soutenant militairement et économiquement l'Ukraine.