
L’armée israélienne a tué au moins 12 Palestiniens lors de nouvelles frappes aériennes menées dans la nuit de mardi à mercredi à travers plusieurs zones de la bande de Gaza.
L’agence de presse officielle palestinienne Wafa, citant des sources médicales et locales, a rapporté que ces frappes meurtrières ont eu lieu après qu’Israël a rompu un cessez-le-feu avec le groupe palestinien Hamas, en vigueur depuis janvier.
Selon Wafa, une frappe de drone israélien a visé une tente de déplacés dans la zone d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, tuant deux Palestiniens et blessant cinq autres.
Une troisième tente, située à l’ouest de Khan Younès, a été ciblée par l’armée israélienne, faisant quatre morts et plusieurs blessés, selon la télévision palestinienne.
Un responsable médical de l’hôpital baptiste Al-Ahli, à Gaza, a également signalé que quatre Palestiniens avaient été tués et d’autres blessés après une frappe israélienne ayant détruit une maison appartenant à la famille Al-Hattab, dans le quartier d’Al-Sabra, au sud de la ville de Gaza.
Ces attaques constituent la violation la plus grave du cessez-le-feu fragile négocié en janvier par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis. Ce cessez-le-feu a été brisé mardi par une escalade soudaine des opérations israéliennes, entraînant la mort de plus de 400 Palestiniens en une seule journée.
Depuis octobre 2023, près de 50 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués, et plus de 112 000 autres blessés dans l’offensive militaire israélienne sur Gaza.
En novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.
Par ailleurs, Israël fait face à une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice en raison de son offensive sur l’enclave palestinienne.