Le Kenya a annoncé mardi suspendre l'envoi prévu de policiers en Haïti au lendemain de la démission du Premier ministre haïtien Ariel Henry. Les États-Unis ont immédiatement réagi en estimant ne pas voir de raison de retarder cette mission.
Des partis politiques et des personnalités d'Haïti s'efforcent mercredi de s'accorder sur la composition d'autorités de transition, afin de tenter de rétablir un semblant de stabilité dans le pays miné par les gangs.
Au Kenya, le déploiement d'un millier de policiers kényans en Haïti s'est heurté à de nombreux obstacles juridiques.
Fin février, cinq pays, dont le Bénin avec plus de 1 500 hommes, ont notifié à l'ONU leur participation à la future mission. Les autres membres de cette mission sont les Bahamas, le Bangladesh, la Barbade et le Tchad, selon le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric.