Le président russe Vladimir Poutine serre la main du président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi lors de la cérémonie officielle d'accueil des chefs d'État et de gouvernement des États participant au sommet Russie-Afrique 2019 à Sotchi, le 23 octobre 2019.
M. Al-Sissi, lui-même réélu sans surprise en décembre avec 89,6% des voix dans un pays où l'opposition est quasi inexistante,
"adresse ses sincères félicitations"
au président Poutine, indique un communiqué de la présidence.
M. Sissi, dont le pays traverse la pire crise économique de son histoire, tente depuis le début de la guerre déclenchée par la Russie à l'Ukraine de ménager tous ses alliés.
L'Égypte, l'un des premiers bénéficiaires de l'aide militaire américaine au monde, reste un allié de poids de la Russie en Afrique.
Très dépendante du blé russe, comme ukrainien, l'Égypte a également confié à l'agence nucléaire russe Rosatom la construction de sa première centrale nucléaire.
M. Sissi s'est un temps proposé comme médiateur entre Moscou et Kiev tout en maintenant une position ambivalente, soucieux de ménager la Russie sans se mettre à dos les États-Unis, qui soutiennent l'Ukraine en lui fournissant notamment une aide militaire conséquente.
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