
Le président israélien Isaac Herzog a appelé lundi à envisager un accord de plaidoyer pour le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans le cadre de son procès pour corruption, ont rapporté des médias locaux.
Netanyahu est poursuivi dans trois affaires distinctes depuis 2019, les dossiers 1 000, 2 000 et 4 000, pour des faits présumés de corruption, de fraude et d’abus de confiance. Le Premier ministre rejette toutes les accusations, qu’il qualifie de “fausses”.
Lundi, Netanyahu a comparu pour la 25ᵉ fois devant le tribunal de district de Tel-Aviv depuis décembre 2024.
La possibilité d’un accord de plaidoyer avait déjà été évoquée auparavant: il permettrait à Netanyahu de quitter la vie politique en échange de l’abandon d’une éventuelle peine de prison.
Netanyahu, dont le procès a débuté le 24 mai 2020, est le premier chef de gouvernement en exercice en Israël à comparaître en tant qu’accusé dans un procès pénal.
Par ailleurs, il fait face à des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale, qui a émis en novembre 2024 des mandats d’arrêt contre lui et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour leur responsabilité présumée dans les crimes commis à Gaza, où plus de 52 000 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre 2023.