
"Il y a une atmosphère positive qui pourrait encourager le début de la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza", a déclaré mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères qatari, Majed Al-Ansari, lors d’une conférence de presse à Doha.
Il a exprimé l’espoir que les négociations commencent "bientôt".
Ansari a également souligné que l’aide humanitaire entrant à Gaza était "insuffisante" et ne devait "pas devenir une monnaie d’échange".
Mardi matin, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a indiqué que les négociations sur la deuxième phase de l’accord de Gaza débuteront cette semaine, selon les médias israéliens. Il a précisé qu’Israël exigerait une "démilitarisation totale" de l’enclave.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, aurait décidé d’entamer officiellement ces discussions la semaine prochaine, selon l’Autorité israélienne de radiodiffusion (KAN). Ce dernier aurait informé son cabinet de sécurité de cette décision.
Par ailleurs, Israël souhaite prolonger la libération de ses otages dans le cadre de la première phase de l’accord, espérant obtenir la libération de nouveaux captifs.
Une source politique israélienne anonyme a indiqué que Netanyahu aurait "promis" d’autoriser l’entrée de maisons mobiles et d’équipements d’ingénierie à Gaza en échange de la libération de six otages israéliens vivants et des corps de quatre autres captifs.
Le Hamas a déclaré mardi matin qu’il remettrait les corps de quatre otages jeudi et libérerait six otages vivants samedi.
Selon KAN, le cabinet de sécurité israélien a proposé d’élargir la première phase de l’accord pour permettre l’entrée de maisons mobiles et d’engins lourds à Gaza en échange de la libération des six otages israéliens.
Le cabinet de sécurité s’est réuni lundi soir, mais aucune déclaration officielle n’a été publiée.
La première phase de la trêve est en place depuis le 19 janvier, mettant en pause la guerre israélienne qui a fait plus de 48 000 morts palestiniens et détruit une grande partie des infrastructures de l’enclave.
Dans le cadre de cet accord, 19 otages israéliens et cinq travailleurs thaïlandais ont jusqu’à présent été libérés en échange de 1 135 prisonniers palestiniens.