Le roi de Jordanie réaffirme son rejet de tout déplacement de Palestiniens

12:1018/02/2025, Salı
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Le roi Abdallah II de Jordanie regarde la réunion avec le président américain Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington DC, le 11 février 2025.
Crédit Photo : SAUL LOEB / AFP
Le roi Abdallah II de Jordanie regarde la réunion avec le président américain Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington DC, le 11 février 2025.

Le roi Abdallah II de Jordanie a réitéré, lundi, sa ferme opposition au déplacement des Palestiniens.

C'est ce qui ressort de la rencontre qu'il a eue avec des retraités de l'armée à la Cour royale hachémite, d'après un communiqué de presse.


"Cela fait 25 ans que je dis non au déplacement, non à la relocalisation, non à la patrie alternative",
a déclaré le monarque cité par le communiqué de la Cour royale, dénonçant
"ceux qui remettent en cause ces positions fermes".

Il a également souligné
"l'importance de la désescalade en Palestine occupée"
, insistant sur le fait que
"parvenir à une paix juste sur la base de la solution à deux États est le seul moyen de garantir la stabilité dans la région"
.

Le souverain jordanien a également affirmé que
"la préservation des intérêts et de la stabilité de la Jordanie et la protection de la Jordanie et des Jordaniens priment sur toute autre considération"
, soulignant l'importance de reconstruire Gaza
"sans déplacer les Palestiniens de Gaza et de Palestine occupée"
.

Donald Trump a reçu le roi Abdallah à la Maison Blanche, la semaine dernière. Il a à cette occasion réitéré son projet de déplacement des habitants de Gaza et de prise de contrôle de l'enclave pour la réaménager en une zone touristique.


Un cessez-le-feu est en vigueur à Gaza depuis le 19 janvier, suspendant la guerre génocidaire menée par Israël, qui a tué près de 48 300 Palestiniens et réduit l'enclave à l'état de ruines.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre de Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés dans la Bande de Gaza.


Israël est également poursuivi pour
"crime de génocide"
devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de la guerre menée contre l'enclave palestinienne.

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