
Présence des autorités maliennes après l'effondrement de la mine artisanale de Bilalkoto le 15 février 2025 au Mali.
Une quarantaine de personnes ont trouvé la mort et plusieurs autres sont portées disparus à la suite de l'effondrement d'un site minier à Bilalikoto, un village de la commune de Dabia, dans le cercle de Kéniéba, région de Kayes (ouest du Mali), a annoncé dimanche soir Amadou Keita, ministre malien des Mines, à la télévision nationale.
L'incident est survenu samedi 15 février, causant plusieurs morts et blessés, précise le ministre.
"Cette tragédie a occasionné la mort d'une quarantaine de personnes", a déclaré Amadou Keita, soulignant que "les recherches se poursuivent"
.
Selon lui,
"ces actions ont eu lieu sur des sites non sécurisés"
précisant que ce sont
"des endroits qui n'ont pas été agréés"
, donc sans
"aucune mesure de sécurité"
.
"On est vraiment dans un cas d'exploitation illégale"
, a noté le ministre.
Face à cette nouvelle tragédie, une réunion de crise s'est tenue ce dimanche matin, en présence des ministères des Mines, de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, de l'Environnement et celui de la Sécurité. Une mission ministérielle est attendue demain lundi à Bilalikoto.
Joint par Anadolu, Modibo Keita, maire de la commune rurale de Dabia, a affirmé que l'effondrement serait lié
"à une machine Caterpillar qui s'est renversée sur une mine artisanale où des femmes cherchaient de l'or. Malheureusement nous dénombrons quarante-huit personnes décédées et une dizaine de blessés graves transportés à l'hôpital de Kéniéba"
. Il a précisé à Anadolu que
"les recherches se poursuivent pour retrouver d'éventuels survivants"
.
Pour rappel, un autre site minier s'était effondré le 29 janvier dernier à Kokoyo, un hameau situé dans la commune de Nouga, cercle de Kangaba, région de Koulikoro. L'effondrement avait fait une quinzaine de morts, dont plusieurs femmes.
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