Netanyahu déclare que les nouvelles attaques d'Israël contre la bande de Gaza ne sont qu'"un début"

La rédaction avec
15:3919/03/2025, Çarşamba
AA
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

​​Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que la reprise de la guerre à Gaza n’était “que le début”, affirmant que toute négociation future se déroulerait “sous le feu”.

Mardi, l’armée israélienne a mené des frappes massives sur la bande de Gaza, tuant au moins 404 personnes et en blessant plus de 562, mettant ainsi fin à un cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier.


Des images montrent que la majorité des victimes sont des civils, dont des femmes et des enfants, piégés sous les décombres de leurs maisons bombardées pendant la nuit.

Dans une allocution télévisée, Netanyahu a affirmé avoir prolongé la trêve sans contrepartie et accusé le Hamas d’avoir rejeté les propositions de médiation, y compris celle de l’émissaire américain Steve Witkoff.


Selon les médias israéliens, cette offre incluait la libération de cinq otages israéliens contre une trêve de 50 jours, la libération de prisonniers palestiniens et l’acheminement d’aide humanitaire.


Le Hamas avait accepté vendredi une proposition de médiation, proposant de libérer un soldat israélo-américain et les corps de quatre otages en échange de négociations pour une deuxième phase du cessez-le-feu et un échange de prisonniers.


Netanyahu a répliqué:
“J’avais prévenu le Hamas: s’il ne libérait pas nos otages, nous reprendrions le combat – et nous l’avons fait.”

Israël estime que 59 otages israéliens sont encore détenus à Gaza, dont 24 seraient en vie, tandis que plus de 9 500 Palestiniens sont emprisonnés en Israël, subissant des conditions dénoncées par des ONG des droits humains.


Netanyahu a promis d’intensifier les attaques contre le Hamas et de ne négocier qu’“
sous le feu”
. Il a refusé d’entrer dans la deuxième phase du cessez-le-feu, qui exigeait la fin de la guerre et un retrait total de Gaza, conditions posées par le Hamas.

Certains analystes israéliens lient la reprise des frappes à des raisons politiques internes, notamment la nécessité pour Netanyahu d’obtenir le soutien de l’extrême droite pour faire passer le budget et éviter l’effondrement de son gouvernement d’ici fin mars. La reprise des hostilités lui a permis de récupérer le soutien du ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, et de son parti d’extrême droite Pouvoir juif pour l’adoption du budget 2025.


Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne sur Gaza a fait plus de 48 500 morts, en majorité des femmes et des enfants, et plus de 112 000 blessés.


En novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de Justice.


A lire également:




#Bejamin Netanyahu
#Gaza
#Gaza ceasefire
#HAMAS
#Israel