![Quatre grandes opérations ont eu lieu lundi matin dans la métropole de Lille (nord), celle de Lyon (centre-est), à Dijon (centre-est) et en région parisienne, "en parallèle de celle de Marseille qui continue", a expliqué le ministre de l'Intérieur.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2024/3/25/419f7c67-y1mea7iybstmt6268tvf.jpeg)
En se rendant dans la cité méditerranéenne le 19 mars pour lancer cette opération, le président Emmanuel Macron avait promis qu'une dizaine d'opérations de ce type auraient lieu à l'échelle nationale dans les prochaines semaines. Le chef de l'État avait expliqué:
C'est une opération sans précédent que nous avons lancée, pour porter un coup d'arrêt aux trafics de drogues, assurer l'ordre républicain.
Nous avons un objectif de 850 personnes à interpeller. Nous sommes à peu près à un quart de cet objectif si on compte Marseille.
"Narchomicides"
Quelque 900 policiers, gendarmes et douaniers, avaient été mobilisés au premier jour de l'opération à Marseille et dans le département des Bouches-du-Rhône, selon la préfecture.
Les magistrats de Marseille avaient tiré la sonnette d'alarme début mars face à la puissance du narcotrafic.
Le 5 mars, devant une commission sénatoriale d'enquête dédiée à la lutte contre le trafic de drogues en France, Isabelle Couderc, juge d'instruction chargée de la criminalité organisée au tribunal judiciaire de la ville, s'était inquiétée:
Je crains que nous soyons en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille.
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