Devant le tollé provoqué par l'adoption surprise de la nouvelle Constitution par les députés le 25 mars, le président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005 à la suite de son père qui a passé près de 38 ans à la tête de l'État, a demandé que le texte soit examiné à nouveau à l'Assemblée et a décidé de reporter les élections législatives et régionales prévues le 20 avril, sans fixer de nouvelle date.
Lundi après-midi, huit députés ont rencontré les chefs traditionnels de deux préfectures de Lomé pour vanter les mérites du nouveau texte constitutionnel, coup d'envoi d'une tournée d'information dans tout le pays qui durera plusieurs jours.
L'opposition, qui a boycotté les précédentes élections législatives de 2018, avait prévu de participer au scrutin du 20 avril et de mobiliser en masse ses sympathisants.