
Le maire de Londres, Sadiq Khan, a réaffirmé mardi son opposition au Brexit et plaidé pour un programme de mobilité des jeunes entre le Royaume-Uni et l'Union européenne afin de renforcer les liens économiques et culturels.
Il a appelé à des actions plus audacieuses pour renforcer les relations entre le Royaume-Uni et l'UE, malgré le rejet par le gouvernement travailliste d'un retour au marché unique, à l'union douanière ou à la libre circulation.
Khan a souligné l'importance de la coopération européenne pour relever des défis communs, notamment la montée du populisme et l'incertitude économique.
L'une des propositions clés de son discours a été la création d'un programme de mobilité des jeunes permettant aux moins de 30 ans du Royaume-Uni et de l'UE de vivre, travailler et étudier dans les pays de l'autre.
Le gouvernement travailliste, dirigé par le Premier ministre Keir Starmer, a jusqu'à présent résisté aux propositions de Bruxelles pour un tel programme, craignant qu'il ne soit perçu comme un pas vers le rétablissement de la libre circulation, une ligne rouge pour le gouvernement actuel.
Dans le cadre de sa proposition de liens plus étroits, Khan a également plaidé pour faciliter la visite des écoliers de l'UE au Royaume-Uni, en soulignant l'importance des échanges culturels et de l'histoire partagée.
Au-delà de la mobilité et de l'éducation, le discours de Khan a abordé des préoccupations géopolitiques plus larges, notamment la montée du populisme anti-démocratique et la possibilité de nouvelles barrières commerciales sous la présidence de Trump.
Il a exhorté les alliés européens à s'unir pour relever ces défis, avertissant que les tarifs douaniers pourraient représenter une menace réelle pour le commerce international et la coopération.