En tête des visiteurs, on trouve les Algériens (2,7 millions) suivis des Libyens (2,1 millions) puis des Français (plus de 14,6% avec 974.000 touristes), selon M. Rahmani.
Le secteur était déjà en reprise en 2022, quand la Tunisie avait récupéré 68% du flux touristique de 2019.
Principale cause avancée pour le ralentissement économique, la sécheresse qui touche la Tunisie depuis le début de l'année, a réduit la production de l'important secteur agricole tunisien et la guerre en Ukraine a renchéri ses importations de céréales (alimentation et fourrage) et d'énergie, dont elle est fortement dépendante.
Sur la dernière décennie, le tourisme, qui pèse pour 9% du PIB, a subi le contrecoup de la Révolution qui a renversé le président Ben Ali en 2011, puis d'attentats terroristes ayant tué près de 60 touristes en 2015 au musée du Bardo à Tunis et dans la station balnéaire de Sousse (centre-est).