Crédit Photo : ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
Le président américain Donald Trump répond aux questions lors d'une conférence de presse, dans la salle Est de la Maison Blanche à Washington, DC, le 13 février 2025.
Le président américain Donald Trump a déclaré, samedi, que les Etats-Unis soutiendront la décision d'Israël à l'expiration de l'ultimatum qu'il a lui-même imposé au mouvement de résistance palestinien, Hamas, pour la libération de tous les captifs encore aux mains des factions palestiniennes.
Dans un post sur sa plateforme de médias sociaux Truth Social, Trump a souligné la date limite qu'il a fixée plus tôt cette semaine pour que le Hamas libère tous les captifs.
"Israël devra maintenant décider ce qu'il fera de l'échéance de 12h00, AUJOURD'HUI, imposée pour la libération de TOUS LES HOTAGES"
, a écrit Trump, ajoutant:
"Les États-Unis soutiendront la décision qu'ils prendront !"
Cette déclaration fait suite à la libération par Israël de 10 prisonniers palestiniens de Cisjordanie occupée, samedi, dans le cadre du sixième lot de la première phase de l'accord d'échange de prisonniers lié à l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas.
Sur la libération par le Hamas, plus tôt samedi, de trois captifs de Gaza, dont un citoyen américain, Trump a déclaré:
"Ils semblent bien portants ! Cela diffère des déclarations faites la semaine dernière, selon lesquelles ils ne libéreraient aucun hotage."
En début de semaine, Trump a proposé l'annulation du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la Bande de Gaza, si tous les captifs israéliens retenus dans l'enclave palestinienne assiégée n'étaient pas libérés au plus tard samedi.
"En ce qui me concerne, si tous les captifs ne sont pas libérés d'ici samedi à 12 heures - je pense que c'est un délai approprié- je dirais qu'il faut annuler l'opération - tous les paris sont ouverts - et que l'enfer se déchaîne. Je dirais qu'ils devraient être libérés à 12 heures samedi (17 heures GMT)... Après cela, je pense que l'enfer va se déchaîner"
, avait–il déclaré, lundi.
L'accord de cessez-le-feu à Gaza, en vigueur depuis le 19 janvier, a suspendu la guerre génocidaire menée par Israël, qui a tué plus de 48 000 palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et réduit l'enclave à l'état de ruines.
Le Hamas avait déclaré qu'il retarderait la sixième libération de captifs prévue samedi, en raison des violations israéliennes de l'accord, mais après la médiation du Qatar et de l'Égypte, l'accord devrait être mis en œuvre ce week-end comme convenu.
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