La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Il s'agit de piéger le CO2 généré par des usines ou centrales thermiques à gaz ou biomasse, pour le séquestrer dans des réservoirs géologiques de façon permanente -ou alors de le réutiliser dans la fabrication de carburants synthétiques et de plastiques.
"Dernier kilomètre"
Mais tout reste à bâtir, dont les pipelines pour transporter le carbone: 19.000 km seront nécessaires en 2040, soit 16 milliards d'euros d'investissements estimés.
Il devrait s'appuyer sur le décollage du marché du carbone imposé aux entreprises polluantes, et s'inspirer des modèles de rémunération de gestion des déchets.
"Distraction dangereuse"
Bruxelles n'exclut pas explicitement le captage dans la production d'électricité après 2040, porte ouverte à maintenir des centrales à gaz et biomasse.