
Réunis à Bamako le 23 décembre, les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont tenu le deuxième sommet ordinaire de la Confédération des Etats du Sahel. Ils ont salué le renforcement du rayonnement diplomatique de l’AES en Afrique de l’Ouest et au-delà. Le sommet a réaffirmé la volonté de renforcer la souveraineté des Etats membres, d’harmoniser leurs positions internationales et d’intensifier la coordination diplomatique, tout en lançant de nouveaux outils institutionnels et médiatiques.
Les dirigeants de la Confédération des Etats du Sahel (AES) se félicitent de l'influence diplomatique de l'organisation en Afrique de l’Ouest et au-delà. Les présidents du Burkina Faso, du Mali et du Niger qui composent l’AES ont tenu leur 2e sommet ordinaire le 23 décembre à Bamako, la capitale malienne.
Le communiqué sanctionnant la rencontre mentionne aussi que les trois pays de l’organisation adoptent désormais des positions communes sur les questions internationales majeures. Les dirigeants de l’organisation ont encouragé les ministres chargés des Affaires étrangères, de la Confédération des Etats du Sahel (AES) à poursuivre cette dynamique, particulièrement la coopération soutenue et la complémentarité entre les Missions diplomatiques et postes consulaires des trois Etats.
A l’occasion de ce sommet de Bamako, les dirigeants ont inauguré le siège de la Banque Confédérale pour l’Investissement et le Développement (BCID) doté d’un capital initial de 500 milliards de francs CFA.
Également basée dans la capitale malienne, la télévision de l’AES a été officiellement lancée. Elle a des antennes dans les trois pays et est chargée d'informer les populations sur les actions des autorités afin de lutter contre la désinformation dont est souvent victimes l'organisation. L’acte final du sommet a été le passage de témoin entre le Chef d’Etat malien Assimi Goïta, président sortant de l’AES et son homologue burkinabé Ibrahim Traoré qui prend les rênes de l’organisation pour une année. Par Boureima Soulo









