Toyota annonce l’importation au Japon de trois modèles produits aux États-Unis, une initiative visant à répondre à la demande et à apaiser les tensions commerciales.
Le géant automobile japonais Toyota a annoncé vendredi qu’il importerait l’an prochain sur son marché intérieur trois de ses modèles fabriqués aux États-Unis, une décision visiblement destinée à apaiser Donald Trump.
"Ils ne prennent pas nos voitures, mais nous prenons des MILLIONS des leurs!"
s’était indigné le président américain en avril, accusant le Japon de traiter les États-Unis
"très mal sur le plan commercial"
.
Plus tôt dans l’année, le président américain a imposé d’importants droits de douane sur les importations en provenance de nombreux pays afin de soutenir les fabricants américains et de réduire le déficit commercial du pays.
Dans ce contexte, l’initiative de Toyota vise
"à répondre aux besoins diversifiés d’un large éventail de clients, tout en contribuant à améliorer les relations commerciales entre le Japon et les États-Unis"
, a indiqué l’entreprise dans un communiqué.
Toyota est le deuxième constructeur automobile le plus vendu aux États-Unis, où il a écoulé plus de 2,3 millions de véhicules l’an dernier.
À l’inverse, le constructeur américain General Motors n’a vendu que 587 Chevrolet et 449 Cadillac au Japon. Ford a même quitté le marché japonais il y a près d’une décennie.
Les voitures américaines sont souvent jugées trop grandes pour les routes japonaises, et le volant est généralement placé du mauvais côté, les automobilistes roulant à gauche au Japon.
Le constructeur avait par ailleurs annoncé le mois dernier un investissement de 10 milliards de dollars aux États-Unis.
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