Dans une lettre de démission consultée, elle a déclaré avoir décidé de quitter ses fonctions avec effet immédiat afin de préserver l'intégrité du Parlement et de se concentrer sur l'enquête ouverte contre elle. A ce propos, elle affirme:
Compte tenu de la gravité des allégations très médiatisées dont je fais l'objet, je ne peux pas continuer à ce poste.
Je maintiens que je suis innocente et je suis déterminée à rétablir ma bonne réputation.
Selon les médias locaux, elle est accusée d'avoir sollicité 2,3 millions de rands (121 000 dollars) de pots-de-vin.
"Victoire"
Les Sud-Africains sont appelés aux urnes le 29 mai pour renouveler leur Parlement, qui désignera le prochain président. Selon les enquêtes d'opinion, l'ANC risque pour la première fois de perdre la majorité absolue.
Ce tribunal n'est pas en mesure de déclarer qu'une arrestation qui n'a pas encore eu lieu est illégale ou qu'elle serait illégale.
Les partis d'opposition, dont l'Alliance démocratique et les Combattants de la liberté économique (Economic Freedom Fighters, EFF, gauche radicale) se sont félicités de cette démission.
Les personnes chargées de diriger et de représenter l'Afrique du Sud doivent être à la hauteur de la tâche.
Le Parlement a annoncé que la présidente serait remplacée par son adjointe, Lechesa Tsenoli.