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Armée israélienne: le chef d'état-major approuve les plans de poursuite de la guerre contre Gaza

L'armée israélienne a déclaré dimanche que son chef d'état-major, Herzi Halevi, a approuvé les plans de poursuite de la guerre dans la bande de Gaza, aux côtés du commandant du Commandement Sud, le général de division Yaron Finkelman, et de tous les commandants des divisions et brigades du commandement.

17:30 - 28/04/2024 Pazar
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Le commandant du commandement sud, le général de division Yaron Finkelman, et le commandant de la 162e division, le lieutenant-colonel Itzik Cohen, 1er février 2024.
Crédit Photo : AFP /
Le commandant du commandement sud, le général de division Yaron Finkelman, et le commandant de la 162e division, le lieutenant-colonel Itzik Cohen, 1er février 2024.
Dans un communiqué publié sur son compte sur la plateforme
"X"
, l'armée a déclaré que Halevi a
"discuté et approuvé dimanche les plans de poursuite de la guerre avec le commandant du commandement sud, le général de division Yaron Finkelman, et tous les commandants des forces du commandement".

De son côté, le site israélien
"Wala"
a indiqué que le chef d'état-major avait approuvé lors de la discussion ses plans opérationnels d'invasion de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Plus tôt dimanche, le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a menacé le Premier ministre Benyamin Netanyahu de dissoudre le gouvernement s'il acceptait la proposition égyptienne visant à conclure un accord d'échange de prisonniers avec le Hamas et à arrêter l'opération militaire sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.


S'adressant à Netanyahu, il a ajouté: '
'Approuver l'accord égyptien est une capitulation humiliante devant les nazis sur le dos des centaines de soldats de l'armée israélienne qui y ont trouvé la mort''.

''Si vous décidez d'arborer un drapeau blanc et d'annuler l'ordre d'envahir Rafah pour achever la mission de destruction du Hamas et rétablir la paix pour les habitants du sud d'Israël et tous les citoyens du pays, et de ramener nos frères et sœurs enlevés chez eux, alors le gouvernement que vous dirigez n'aura plus le droit d'exister''
, a-t-il menacé.

Par ailleurs, le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz a déclaré samedi que Tel Aviv suspendra l'opération de Rafah si un accord d'échange de prisonniers était conclu avec le Hamas, tandis que le chef de l'opposition israélienne Yair Lapid a appelé à la conclusion de l'accord, selon la chaîne privée israélienne 12.


Le même jour, le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé qu'il avait reçu la réponse officielle d'Israël à la proposition d'échange de prisonniers et de cessez-le-feu adressée à l'Égypte et au Qatar le 13 avril.


"Le Hamas a reçu la réponse officielle d'Israël à la proposition du mouvement transmise aux médiateurs, l'Égypte et le Qatar, le 13 avril"
, a déclaré Khalil al-Hayya, vice-président du mouvement dans la Bande de Gaza et responsable de son bureau des relations arabes et islamiques.

Le mouvement va étudier cette proposition et, une fois qu'il l'aura fait, il soumettra sa réponse aux médiateurs.

Selon les médias égyptiens, une délégation du Hamas dirigée par Khalil al-Hayya, membre du bureau politique du mouvement, se rendra lundi dans la capitale égyptienne, Le Caire, pour présenter la réponse du mouvement concernant la proposition de trêve à Gaza.

Depuis plusieurs jours, la capitale qatarie, Doha, est le théâtre de négociations indirectes entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, avec la médiation du Qatar et de l'Égypte, sans aboutir jusqu'à présent à un accord d'échange de prisonniers.


Tel Aviv estime qu'il y a environ 134 prisonniers israéliens à Gaza. De son côté, le Hamas a annoncé que 70 d'entre eux avaient été tués lors de raids israéliens contre l'enclave palestinienne.


Israël détient au moins 9 100 prisonniers palestiniens dans ses geôles, dont les conditions se sont détériorées depuis le début de sa guerre contre Gaza, selon les organisations palestiniennes s'occupant des prisonniers.

Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont valu à Tel Aviv de comparaître devant la Cour internationale de Justice pour
"génocide".

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