Crédit Photo : Juan BARRETO / AFP
Un membre de la milice bolivarienne monte la garde devant un immeuble résidentiel du quartier 23 de Enero lors d'exercices militaires annoncés par le président Nicolas Maduro à Caracas le 23 janvier 2025.
Quelque 380 personnes arrêtées dans le sillage des manifestations contre la réélection du président Nicolas Maduro en juillet, ont été libérées cette semaine, ce qui porte à près de 1.900 le nombre de libérations dans le cadre de la crise post-électorale, a annoncé samedi le parquet.
La répression des manifestations s'était soldée par 28 morts et 200 blessés avec 2.400 personnes arrêtées dans les jours qui ont suivi le scrutin du 28 juillet, entaché de fraude selon l'opposition qui revendique la victoire.
"Un total de 381 révisions ont été demandées et acceptées le 16 janvier et le 24 janvier 2025, qui, ajoutées à celles traitées précédemment et qui ont été signalées dans des communiqués antérieurs, donnent un chiffre total de 1.896 libérations accordées à ce jour"
, a détaillé le parquet dans un communiqué.
, a confirmé le procureur Tarek William Saab.
Selon le ministère public, ces libérations sont le résultat d'une
"mise à jour permanente des enquêtes".
La plupart des personnes arrêtées dans le cadre de la crise post-électorale étaient incarcérées dans des prisons de haute sécurité et accusées de
. Trois personnes sont mortes en détention.
Malgré ces libérations, des détentions d'opposants et de militants se sont poursuivies. Selon un décompte de l'ONG Foro Penal, 83 personnes ont été arrêtées pour des raisons
entre le 1er et le 12 janvier.
La victoire de Nicolas Maduro, qui a prêté serment le 10 janvier pour un troisième mandat de six ans, n'a pas été reconnue par une grande partie de la communauté internationale.
L'opposition assure, elle, que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté l'élection.
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