Une trentaine de personnes présentes sur place, dont plusieurs adolescents membres d'une équipe de handball et leur encadrement, ont été incommodées par la substance chimique.
Selon le procureur de la République, cité par la presse locale, un homme né en 1987 a été interpellé dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 février, soupçonné d'avoir jeté une bouteille contenant une substance chimique, potentiellement du phosphore blanc, dans un gymnase de Nice.
Les autorités judiciaires ont précisé que le suspect avait été
"rapidement identifié"
avant d'être placé en garde à vue. Une enquête pour
"administration de substance nuisible"
a été ouverte et confiée au Service Local de la Police Judiciaire (SLPJ) de Nice.
L'incident s'est produit aux alentours de 17 heures, au gymnase Pasteur, rue du Professeur Delvalle, selon Nice Matin.
Une personne a pénétré dans l'enceinte sportive avant de lancer une bouteille contenant un produit chimique
"analysé comme pouvant être du phosphore blanc"
, a indiqué le parquet. Le suspect a ensuite pris la fuite.
Une trentaine de personnes présentes sur place, dont plusieurs adolescents membres d'une équipe de handball et leur encadrement, ont été incommodées par la substance. Six d'entre elles ont été hospitalisées après avoir présenté des symptômes tels que des nausées et des palpitations, mais sans gravité, selon la police et la préfecture.
Les victimes ont été rapidement prises en charge par les secours et ont pu regagner leur domicile dans la soirée.
"Elles vont bien, elles sont toutes rentrées chez elles hier soir",
a déclaré Pascal Condomitti, adjoint au maire de Nice délégué au sport, sur BFM Nice Côte d'Azur.
Le gymnase Pasteur a été fermé ce jeudi 6 février
"le temps que les odeurs se dissipent"
, a ajouté l'élu, saluant le
"professionnalisme"
du gardien du gymnase, lui-même incommodé, qui a donné l'alerte immédiatement.
Le phosphore blanc, une substance chimique solide hautement inflammable, est connu pour sa toxicité. Il se transforme en fumée au contact de l'air et peut gravement affecter les voies respiratoires et les yeux, provoquant des brûlures sévères.
L'enquête devra déterminer les motivations du suspect et la nature exacte de la substance utilisée.
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