
L’armée israélienne a lancé jeudi des frappes aériennes sur quatre localités du Sud-Liban, après avoir ordonné l’évacuation immédiate de leurs habitants, invoquant la présence de "cibles du Hezbollah".
C’est la première opération de cette ampleur accompagnée d’ordres d’évacuation depuis la visite du pape Léon XIV, qui s’est achevée mardi, et survient quelques heures après des réunions entre responsables israéliens et libanais à Naqoura (Sud-Liban), sous médiation américaine.
L’agence précise qu’un des raids a touché une maison à Al-Majadil, tandis qu’un autre a complètement détruit un bâtiment à Baraachit.
Un peu plus tôt, l’armée de l’air israélienne avait mené deux frappes : l’une a entièrement rasé un immeuble situé dans un quartier densément peuplé de Jbaa, provoquant, selon l’ANI, "d’importants dégâts" dans les environs.
L’autre frappe a visé une habitation à Mahrouna, la détruisant totalement, endommageant les maisons voisines et contraignant de nombreux habitants à fuir.
Jusqu’à 15 h 45 GMT, le ministère libanais de la Santé n’avait communiqué aucune information concernant d’éventuelles victimes.
Plus tôt dans la journée, l’armée israélienne avait diffusé plusieurs communiqués annonçant qu’elle attaquerait des positions dans quatre localités du Sud-Liban, affirmant qu’elles étaient utilisées par le Hezbollah.
Selon l’ANI, des avions israéliens survolaient déjà les zones ciblées juste avant le déclenchement des frappes.
Un cessez-le-feu conclu il y a environ un an devait mettre fin à l’offensive lancée par Israël contre le Liban en octobre 2023, qui avait dégénéré en guerre totale en septembre 2024, faisant plus de 4 000 morts et plus de 17 000 blessés.
Depuis son entrée en vigueur, Israël aurait commis des milliers de violations, causant des centaines de morts et de blessés libanais, en plus de lourds dégâts matériels.









