Des agents d'Islamabad sont arrivés au domicile de M. Khan à Lahore, où des centaines de ses partisans s'étaient rassemblés, mais ils n'ont pas réussi à trouver l'ex-Premier ministre.
Le mandat d'arrêt a été émis après que M. Khan ne s'est pas présenté devant le tribunal dans une affaire de corruption prévue le 28 février.
Nous allons consulter nos avocats et suivre la procédure légale.
Evincé du pouvoir par un vote de défiance en avril, M. Khan, qui a été blessé par balle lors d'un rassemblement l'année dernière, fait pression pour que des élections anticipées aient lieu au plus tard en octobre.
Il a notamment organisé des manifestations, s'est retiré du Parlement ou a encore dissous les deux assemblées provinciales contrôlées par son parti afin de forcer la main au gouvernement.
Le pays, qui compte plus de 220 millions d'habitants, est en proie à de graves difficultés économiques avec une inflation galopante, des réserves de change insuffisantes et un enlisement des négociations avec le FMI.