
L’ambassade des États-Unis à Beyrouth a affirmé mardi que le renforcement du déploiement des Forces armées libanaises (FAL) dans le sud du Liban constituait une étape déterminante pour consolider la stabilité du pays.
Dans un communiqué diffusé sur la plateforme X, l’ambassade a souligné que l’augmentation de la présence de l’armée libanaise dans le Sud, ainsi que les efforts soutenus visant à rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, représentaient des avancées majeures en faveur de la stabilité nationale.
Selon ce communiqué, l’ambassadrice américaine au Liban, Michelle Issa, s’est entretenue avec le ministre libanais de la Défense, Michel Menassa. Les discussions ont porté sur le rôle central des Forces armées libanaises, considérées comme le seul garant de la sécurité du pays.
L’ambassade a également indiqué que Michelle Issa avait rencontré le ministre des Travaux publics et des Transports, Fayez Rasamny, afin d’examiner les projets de réhabilitation et de modernisation des infrastructures de transport à l’échelle nationale. Les échanges ont aussi abordé la perspective d’initiatives de reconstruction dans le Sud, menées par le gouvernement et fondées sur la transparence.
De son côté, le président libanais Joseph Aoun avait annoncé le 16 octobre que le Liban prévoyait de déployer jusqu’à 10 000 soldats dans le Sud d’ici la fin de l’année, conformément à l’accord de cessez-le-feu conclu avec Israël.
Il avait toutefois précisé que les attaques israéliennes avaient entravé l’achèvement de ce processus.
Un cessez-le-feu est en vigueur au Liban depuis novembre 2024, après plus d’un an de violences ayant causé plus de 4 000 morts et 17 000 blessés, dans le contexte de la guerre menée par Israël à Gaza. Bien que l’armée israélienne ait été censée se retirer totalement du sud du Liban en janvier, conformément à l’accord, son retrait demeure partiel, avec le maintien de forces militaires sur cinq positions frontalières.









