
L’ONU a annoncé mercredi qu’au moins 142 000 personnes ont été déplacées en une semaine dans la bande de Gaza, alors que les bombardements israéliens et les ordres d’évacuation se multiplient.
Il a souligné que chaque vague de déplacements prive des milliers de personnes non seulement d’un abri, mais aussi de l’accès à des ressources vitales telles que la nourriture, l’eau potable et les soins médicaux.
Il a alerté sur les conséquences de ces blocages, expliquant que les livraisons de biens essentiels et l’approvisionnement des boulangeries sont gravement perturbés, aggravant la situation humanitaire déjà critique.
L’armée israélienne a lancé une campagne aérienne surprise sur Gaza le 18 mars, faisant jusqu’à présent environ 830 morts et plus de 1 800 blessés, malgré un cessez-le-feu et un accord d’échange de prisonniers conclus en janvier.
Depuis le début de l’offensive en octobre 2023, près de 50 200 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués, et plus de 113 700 autres blessés.
En novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour son offensive contre l’enclave palestinienne.