
Modesto Floranda (C), aspirant sénateur et militant philippin du transport, parle à l'aide d'un haut-parleur lors de la campagne électorale sur un marché de Manille, le 11 février 2025.
La campagne pour les élections de mi-mandat aux Philippines a débuté mardi, avec plus de 18 000 candidats en lice pour des postes législatifs, locaux et régionaux.
Un scrutin crucial pour l’équilibre politique
Un scrutin crucial pour l’équilibre politique
Près de 69 millions d'électeurs sont appelés aux urnes le 12 mai pour élire 18 280 représentants, dont :
- 317 députés à la Chambre des représentants,
- 12 des 24 sénateurs,
- 82 gouverneurs et vice-gouverneurs,
- Des milliers d'élus locaux et régionaux.
Ces élections interviennent dans un contexte de tensions politiques croissantes entre le président Ferdinand Marcos Jr. et la vice-présidente Sara Duterte, récemment destituée par la Chambre basse du Parlement philippin.
Une crise politique autour de Sara Duterte
Une crise politique autour de Sara Duterte
Sara Duterte, fille de l'ancien président Rodrigo Duterte, est accusée de
"violation de la Constitution, trahison de la confiance publique, corruption et autres crimes graves"
. Elle a cependant affirmé ne pas vouloir démissionner.
Le conflit entre Marcos Jr. et Duterte remonte à l'année dernière, lorsque cette dernière a affirmé que le président cherchait à l’éliminer politiquement, la considérant comme sa principale rivale pour la présidentielle de 2028.
Si Marcos et Duterte avaient formé un tandem gagnant en 2022, leur alliance s'est effondrée ces derniers mois, poussant la vice-présidente à quitter le gouvernement en juin dernier, où elle occupait le poste de ministre de l'Éducation.
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