L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé jeudi qu’en une seule journée, plus de 180 enfants palestiniens ont été tués lors des attaques israéliennes sur Gaza, dans le cadre d’une offensive meurtrière contre l’enclave.
L’ONU n’a cependant pas précisé la date exacte des événements.
L’agence a mis en garde contre des pertes massives de vies humaines si un cessez-le-feu n’était pas rétabli. Le 18 mars, l’armée israélienne a lancé une campagne aérienne surprise sur Gaza, tuant 855 personnes et blessant près de 1 900 autres, tout en brisant un cessez-le-feu et un accord d’échange de prisonniers en place depuis janvier. Environ 124 000 Palestiniens ont été déplacés depuis la reprise des attaques israéliennes.
L’UNRWA a exprimé son inquiétude face à l’aggravation de la crise humanitaire, soulignant que les civils doivent être respectés et protégés en tout temps. Juliette Touma, directrice de la communication de l’UNRWA, a ajouté qu’aucune aide alimentaire, eau, médicament ou fournitures commerciales n’est entrée dans Gaza depuis le 2 mars, en raison du blocus israélien. Elle a averti que chaque jour sans approvisionnement signifie que des enfants vont se coucher affamés.
Depuis octobre 2023, plus de 50 200 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués et plus de 113 900 blessés dans les attaques israéliennes.
La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Israël fait également face à une accusation de génocide à la Cour internationale de justice concernant sa guerre contre Gaza.
