
De Stockholm à d’autres capitales européennes, les actes islamophobes se multiplient. Profanations, messages de haine et violences ciblant les musulmans traduisent une banalisation inquiétante du racisme religieux en Europe, poussant les organisations de défense des droits humains à alerter sur l’urgence d’agir.
Une nouvelle attaque à caractère islamophobe a suscité une vive indignation en Suède. La Mosquée de Stockholm, située dans la capitale suédoise, a été la cible d’un acte raciste visant directement le Coran, ont annoncé les responsables du lieu de culte.
Le président de la mosquée, Mahmud al-Halefi, a condamné fermement cette attaque, soulignant la multiplication des actes islamophobes et racistes ces derniers mois en Suède. Il a précisé que la police avait ouvert une enquête et que l’incident avait provoqué une forte émotion au sein de la communauté musulmane.
Cette attaque intervient dans un contexte de recrudescence des provocations islamophobes et des crimes de haine dans le pays, suscitant de nombreuses réactions de condamnation tant au sein de la société civile que des organisations religieuses.
Les responsables de la mosquée appellent les autorités suédoises à renforcer la protection des lieux de culte et à agir fermement contre les discours et actes de haine, afin de préserver la cohésion sociale et la liberté de religion.
Plus largement, cet incident s’inscrit dans une montée préoccupante de l’islamophobie dans plusieurs pays européens, marquée par l’augmentation des profanations de lieux de culte, des discours politiques stigmatisants et des crimes de haine visant les musulmans. Dans différents États de Europe, des actes symboliques de provocation, des agressions verbales ou physiques et des campagnes de désinformation alimentent un climat de défiance et de marginalisation. De nombreuses organisations de défense des droits humains alertent sur la banalisation de ces violences et appellent les autorités européennes à renforcer les mécanismes de protection, de prévention et de sanction afin de garantir le respect de la liberté religieuse et du vivre-ensemble.














