
Un soldat israélien s’est donné la mort sur une base militaire du nord d’Israël, portant à 61 le nombre de décès par suicide liés à la guerre de Gaza depuis octobre 2023, selon des médias locaux.
D’après le quotidien Haaretz, le militaire, engagé dans le service obligatoire, s’est grièvement blessé par arme à feu sur la base avant de succomber à l’hôpital mardi soir.
L’armée a confirmé l’incident, précisant que la police militaire a ouvert une enquête.
L’armée avait déjà reconnu 48 suicides en service depuis le début de la guerre, auxquels s’ajoutent au moins 13 décès survenus hors service, liés à des troubles psychologiques, dont six depuis le début de l’année, portant le total à 61.
En 2024, 20 soldats se sont suicidés, et 16 autres depuis janvier jusqu’à juillet de cette année, chiffre auquel se sont ajoutés au moins quatre nouveaux cas depuis, selon Haaretz.
En octobre, le chef d’état-major Eyal Zamir a reconnu une aggravation de la crise de santé mentale au sein de l’armée, indiquant que des milliers de soldats suivent un traitement psychologique.
Selon le radiodiffuseur public KAN, près de 10 000 soldats israéliens parmi les 19 000 blessés à Gaza souffrent de troubles psychiques, notamment de stress post-traumatique, et sont pris en charge par le service de réhabilitation du ministère de la Défense.
Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont fait près de 70 700 morts à Gaza, majoritairement des femmes et des enfants, et plus de 171 000 blessés, laissant l’enclave largement dévastée.









