Pendant huit mois, des dizaines de ces volontaires se sont équipés d'outils de mesure pendant leurs trajets quotidiens afin d'établir le niveau de pollution sur le réseau de la RATP, et le comparer à celui de l'air extérieur. Cette pollution aux particules fines provient à la fois de l'air pollué des rues, qui ventile les stations, et des rames de métros elles-mêmes, qui créent des poussières lors du freinage.
La sur-pollution, définie comme l'excès de pollution dans la station par rapport à l'extérieur, a été mesurée à 10,5 μg/m3 en moyenne.
Ces travaux n'ont pas été publiés dans une revue scientifique, mais s'ajoutent à d'autres réalisés selon diverses méthodes au cours des années.