
En Inde, les propos de Sanjay Nishad, ministre de la Pêche de l’Uttar Pradesh, ont provoqué une vive polémique. Il a ri d’un incident durant lequel le ministre en chef du Bihar, Nitish Kumar, avait arraché le hijab d’une femme musulmane. L’opposition et de nombreuses organisations, dont Amnesty International, ont fermement condamné cet acte, jugé inacceptable. Elles dénoncent une atteinte aux droits fondamentaux et à la liberté religieuse, dans un contexte marqué par des tensions persistantes autour des musulmans en Inde.
Indignation en Inde après des propos d’un ministre sur un hijab
Une condamnation nationale et internationale
L’incident avait déjà provoqué de fortes réactions en Inde et à l’étranger. Plusieurs organisations de défense des droits humains ont exprimé leur inquiétude. Amnesty International a notamment condamné l’agression et l’a qualifiée d’inacceptable.
Selon ces organisations, l’arrachage d’un hijab constitue une violation des droits fondamentaux. Elles appellent les autorités indiennes à garantir la protection des minorités religieuses. Elles demandent aussi des mesures contre les responsables de discours stigmatisants.
Un contexte de tensions autour des musulmans en Inde
Cette affaire s’inscrit dans un climat de tensions persistantes. Depuis plusieurs années, des ONG dénoncent une augmentation des actes visant les musulmans en Inde. Les débats sur les signes religieux, dont le hijab, restent particulièrement sensibles.
L’opposition accuse certains responsables politiques d’encourager ces tensions par leurs propos. Elle appelle à des excuses publiques et à une prise de position claire en faveur du respect des droits humains.









