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Erdogan: Une solution à deux États basée sur les frontières de 1967 est inévitable

"Si nous restons les mains, les pieds et les langues liés, alors nous ne pourrons pas en rendre compte devant l'Histoire" a martelé le président turc, Recep Tayyip Erdogan.

09:19 - 18/11/2023 Cumartesi
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Le chancelier allemand Olaf Scholz (à droite) et le président turc Recep Tayyip Erdogan donnant une conférence de presse commune avant leurs entretiens à la Chancellerie à Berlin, le 17 novembre 2023. Crédit Photo: Tobias SCHWARZ / AFP
Le chancelier allemand Olaf Scholz (à droite) et le président turc Recep Tayyip Erdogan donnant une conférence de presse commune avant leurs entretiens à la Chancellerie à Berlin, le 17 novembre 2023. Crédit Photo: Tobias SCHWARZ / AFP

En visite de travail en Allemagne, Erdogan a animé vendredi, une conférence de presse conjointe avec le Chancelier allemand, Olaf Scholz.



Il a rappelé que l'entretien avec le Chancelier allemand a porté sur la situation à Gaza et les relations entre les deux pays, avant d'insister sur le fait que le monde ne pouvait pas rester les mains liées face à la tragédie vécue par les Palestiniens à Gaza.


Si nous restons les mains, les pieds et les langues liés, alors nous ne pourrons pas en rendre compte devant l'Histoire.

"À ce jour, 13 000 enfants, femmes et personnes âgées palestiniens ont été tués. Il n'y a presque plus rien à Gaza, tout a été rasé"
, a-t-il souligné avant d'accuser Israël de posséder l'arme nucléaire.

"L'État d'Israël possède-t-il des armes nucléaires aujourd'hui ? Oui, mais, si vous l'interrogé, il ne le reconnaitra pas. Parce qu'ils savent très bien mentir"
, a-t-il fustigé.

Erdogan a invité l'Allemagne à œuvrer pour l'obtention d'un cessez-le-feu à Gaza.


"Si nous parvenons, l'Allemagne et la Türkiye, à un cessez-le-feu humanitaire, nous aurons la possibilité de sauver la région de ce cycle infernal"
, a-t-il souligné avant d'assurer,
"les événements nous ont montré une fois de plus qu'une solution à deux États basée sur les frontières de 1967 est inévitable".

"La priorité pour nous tous (à Gaza) est de garantir un cessez-le-feu et l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire"
, a-t-il poursuivi.

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