
’La situation est très difficile’’, c’est ainsi qu’a averti Hamadi Habib, le directeur général du bureau de la planification et des bilans hydriques au ministère de l'Agriculture. Crédit photo : AA
Un hiver en dents de scie en Tunisie. Un faible taux de précipitations ainsi qu'une hausse des températures pour un mois de décembre ont été constatés à travers le pays.





Un hiver en dents de scie en Tunisie. Un faible taux de précipitations ainsi qu'une hausse des températures pour un mois de décembre ont été constatés à travers le pays. Le retour timide de la pluie en ce mois de janvier redonne, certes, espoir mais pas au point de dissiper les inquiétudes quant à l'aggravation du stress hydrique. Ces changements climatiques sont révélateurs, selon des experts en la matière, d’un ‘’danger palpable’’ qui guette la Tunisie. Il s’agit bien de la sécheresse qui risque de menacer la sécurité alimentaire du pays et les Tunisiens, en cas de déficit prolongé de précipitations. ‘’La situation est très difficile’’, c’est ainsi qu’a averti Hamadi Habib, le directeur général du bureau de la planification et des bilans hydriques au ministère de l'Agriculture. Rien qu’en décembre dernier, le taux de remplissage de l'ensemble des barrages tunisiens n'a pas dépassé les 29,5% à la date du 25 octobre 2021, affirme-t-il, lors d’une intervention à la Télévision nationale. Rappelant que les quantités d'eau dans les barrages sont "très faibles" et estimées à environ 660 millions de mètres cubes. Il a, en effet, attribué cette baisse des réserves des barrages aux changements climatiques et aux trois dernières sécheresse qu'a connues la Tunisie.
























