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Human Rights Watch:''Des sanctions et un embargo sur les armes doivent être imposés à Israël''

L'organisation non gouvernementale Human Rights Watch a appelé, dimanche, la communauté internationale à imposer des sanctions à Israël qui n'a pas appliqué les mesures provisoires pour prévenir un génocide à Gaza.

13:07 - 17/03/2024 dimanche
MAJ: 17:11 - 17/03/2024 dimanche
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Des Palestiniens pleurant à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah à côté des corps des victimes retirés des décombres de la maison de la famille Tabatibi, le 16 mars 2024, à la suite d'un bombardement israélien à l'ouest du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, dans le cadre des batailles entre Israël et le groupe militant Hamas.
Des Palestiniens pleurant à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah à côté des corps des victimes retirés des décombres de la maison de la famille Tabatibi, le 16 mars 2024, à la suite d'un bombardement israélien à l'ouest du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, dans le cadre des batailles entre Israël et le groupe militant Hamas.
''Les Etats doivent imposer des sanctions et un embargo sur les armes à destination d'Israël, afin de l'amener à se conformer à l'ordonnance émise par la Cour internationale de Justice'',
a écrit l'organisation sur la plateforme X.

Human Rights Watch a noté que Tel Aviv
"ne s'est pas conformé aux ordonnances de la CIJ et n'a pas travaillé pour fournir de l'aide et des services de base aux Palestiniens dans la bande de Gaza".

Dans un premier verdict rendu le 26 janvier dans l'affaire opposant l'Afrique du Sud à Israël pour
"génocide''
à Gaza, la CIJ a ordonné à Israël de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide contre les Palestiniens.

La Cour internationale de Justice a, également, demandé à Israël de prendre des mesures immédiates et effectives pour permettre la fourniture des services de base et de l'aide humanitaire dont l'enclave palestinienne a besoin.

La CIJ continue d'examiner le procès intenté par l'Afrique du Sud contre Israël, accusant Tel-Aviv de commettre un génocide. C'est la première fois, depuis sa création en 1948, que l'État hébreu comparait devant cette Cour, qui est la plus haute instance judiciaire des Nations unies.


Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour
"génocide".

Israël a également imposé un blocus total sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l'enclave palestinienne, au bord de la famine.

La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.


Israël est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.


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